LA CNV

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La Communication Nonviolente (CNV)

La CNV, développée par Marshall B. Rosenberg dans les années 60 aux U.S.A, est un chemin d’écoute et de conscience de soi, de l’autre, et de la relation qui nous unit ; une manière d’entrer en lien qui prend soin de ce qui est vivant en chacun de nous, et permet de trouver ensemble des moyens de satisfaire nos aspirations profondes.

Elle s’appuie sur le postulat que tous les êtres humains, sans exception, partagent les mêmes besoins. Un besoin est une énergie de vie qui nous pousse à agir pour prendre soin de la vie en nous et autour de nous.

À chaque instant, j’ai en moi tous ces besoins, et je les prends plus ou moins en compte .

De plus, j’ai en moi un indicateur très fiable, mon ressenti corporel, qui va m’indiquer le degré de considération et de satisfaction de mes besoins : sensations agréables s’ils sont reconnus et/ou satisfaits ou désagréables dans le cas inverse. Avec cette information, j’aurai alors le choix de poser une action pour commencer (ou continuer) à prendre soin de moi (et des autres).

Écouter : au-delà des jugements et du stress, entendre l'expression maladroite des ressentis et besoins de l'autre

Quand j’ai appris à identifier et exprimer ce que je vis intérieurement, je peux appliquer cette écoute de moi-même à l’autre, pour me mettre en lien avec ce qui est vivant pour lui et entendre, au-delà des jugements, des critiques et des exigences, toute la beauté de ses besoins.

Quand l’autre s’adresse à moi, et quelle que soit la maladresse avec laquelle il me le dise, tout ce qu’il me demande se résume ainsi : «Voudrais-tu accepter le précieux cadeau que je te fais, ici et maintenant, de pouvoir contribuer à me rendre la vie plus belle ? »

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Est-ce que je veux être heureux ou avoir raison ?

À chaque instant, je peux choisir d’obtenir à tout prix le résultat dont j’ai envie, ou de prendre soin de la relation à moi-même et à l’autre. C’est mon intention de départ qui va déterminer la qualité de ce que je vis.

Si je perds ma connexion à l’autre au profit de l’obtention d’un certain résultat (comme avoir raison), je me coupe de la conscience de nos besoins mutuels et je risque fort d’exprimer (et d’entendre) des exigences…

J’ai confiance en le fait que notre intelligence globale (coeur, mental, esprit) et notre créativité commune nous permettront de trouver ensemble une manière de prendre en compte nos besoins, même s’il s’agit parfois de constater que, en cet instant précis, satisfaire nos besoins l’un avec l’autre n’est pas possible. Dans ce cas nous trouverons une solution pour en prendre soin séparément car « faire avec l’autre » n’est qu’une des multiples solutions possibles !

La célébration, ou l’art de mettre de la conscience sur nos besoins pris en compte

Tout comme je peux choisir d’écouter mon corps et mon coeur pour identifier mes besoins insatisfaits et poser une action pour changer cela, je peux choisir de tourner mon attention vers ce que j’ai fait ou que quelqu’un a fait et qui a contribué à (me) rendre la vie plus belle, et éventuellement choisir de poser une action pour continuer à embellir la vie.


Je prends très régulièrement le temps de célébrer un moment de ma journée où, moi ou quelqu’un d’autre, avons contribué à rendre la vie plus belle. Au fur et à mesure, cela a changé mon regard sur la vie. J’ai commencé à voir l’autre, auparavant souvent ennemi à mes yeux, comme un être humain qui a les mêmes besoins que moi, et je prends conscience que je peux mettre de la conscience sur chacun des « petits » moments qui se présentent, les transformant ainsi en de « grands » moments de joie.

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N’agissez qu’à partir d’un élan joyeux de contribuer

En effet, quelle joie de contribuer au bien-être de l’autre ! Si je me relie à mon besoin profond de contribuer avant d’entreprendre une action, je peux me connecter au sens que cela a pour moi d’agir. Je passe alors du « je dois… » au « je fais le choix de… ».

« Ne faites rien, si ce n’est par jeu ».

Marshall Rosenberg

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